On y est : Virginie avait fixé la date. Il en serait ainsi : Satine et moi (Ulysse) ferions du troupeau toute la journée avec les moutons de Valérie WERQUIN et plein d’autres colleys.
Moi j’avais jamais vu ces bêtes-là avant. Satine et Thémis m’avaient rapporté qu’elles étaient assez imposantes puisque plus grosses que nous mais qu’il fallait pas s’en faire car c’était surtout de la laine sur pattes !
Après environ 20 minutes de voiture, nous arrivons à Abscon, près de Valenciennes où Valérie nous attend avec ses bêtes.

Bon, je vous le dis tout de suite : j’ai rien foutu ! Comme dit Virginie, je ne me suis pas « déclenché ». Ben oui, quoi ? C’est beaucoup mieux d’aller flairer les copines !
La position « Midi » : connais pas ! Les moutons : veulent pas causer. Comment je fais alors ?
J’ai quand même trotté un peu derrière les brebis, histoire de faire plaisir à Virginie mais je me suis bien marré car en fin de compte, c’est elle qui a le plus couru.
Et puis Satine qui se vantait d’avoir déjà travaillé... Aujourd’hui : rien du tout ! Il paraît que ses « bricoles » c’est pour bientôt alors c’est peut-être pour ça. Elle m’a dit qu’elle avait déjà un fiancé, dommage pour moi (mais Nini m’a promis qu’elle y songerait plus tard).

Une très belle journée tout de même, avec plein de copains et copines colleys, le soleil au rendez-vous et la bonne humeur présente. Que du bonheur au grand air !
Nini m’a dit qu’elle m’emmènerait encore faire du troupeau. Elle voudrait aussi me faire passer le CANT. Faudrait que j’y fasse bonne figure car ici, à la Chapelle aux Arbres, il y a une certaine bleue-merle qui l’a réussi.
Mais Nini m’a confié au creux de l’oreille : « C’est pas grave si tu l’as pas, je t’adore. »
Ces filles ! Toutes folles de moi !

Ulysse

Après l’expo de Flixecourt et en attendant les suivantes, il fallait bien que Nini nous trouve autre chose.
C’est reparti mon Kiki, nous refaisons du troupeau !
C’est sûr, je les connais les bêtes maintenant : elles ne me font pas peur !
Satine se disant légèrement fatiguée (mon œil !), c’est Thémis qui a accepté avec joie de nous accompagner. Je ne comprends pas pourquoi elle trépigne autant. Je revois aussi Soeurette (Tippie) qui a fait le déplacement avec sa copine Ouna, ça risque d'être sympa.

La journée commence avec une légère bruine mais nos maîtres ne se découragent pas pour autant. A tour de rôle, nous allons au devant des moutons (ou au derrière plutôt). Nini n’est pas très contente car je préfère encore une fois rejoindre les copains-copines et puis surtout, je fais semblant de ne pas l’entendre quand elle m’ordonne de revenir. Je la domine, c’est tout ! Va-t-elle le comprendre ?

Après un peu de repos le midi, nous retournons à la carrière, mais dans une autre clairière où cette fois, les moutons sont mis dans un cercle, et nous avec !
Là, pas d’échappatoire possible (c’est-à-dire rejoindre les potes), je suis bien obligé de m’intéresser à la laine sur pattes. Et puis c’est plutôt sympathique : je galope après, Nini est contente. Je crois avoir enfin compris le truc.
Valérie dit que ce n’est pas gagné pour autant car je préfère de loin m’amuser avec mes congénères quand l’occasion m’est donnée de choisir entre les deux.
Thémis, par contre, s’en donne à cœur joie. Il faut même l’arrêter !
Je vous confie un petit secret : je suis tombé amoureux pendant le stage ! Une magnifique et adorable pitbull aux yeux noisettes m’a brisé le cœur.
Toutes les maîtresses s’esclaffaient et Nini "avait la honte" : je m’efforçais de reproduire la position « midi » sur la chienne. Ben quoi ?
Oui, je les fais toutes craquer ! Je suis le tombeur de ces dames ! Vivement qu’il y en ait une qui vienne à la maison ! J’espère que Nini sera d’accord.
A bientôt pour d’autres aventures.

Ulysse

Ulysse m'a dit qu'il fallait que je vous raconte ma dernière aventure, il en pouffe encore....

Bref, j'étais tout content de grimper dans la voiture de Nini, pensant aller voir quelques copains, que néni !! C'est à Abscon, à une vingtaine de minutes de la maison que Nini et moi avons atterri (pour ceux qui ont déjà du mal à suivre : nous n'avons pas pris l'avion !!) pour rencontrer de la "laine sur pattes" comme le dit si bien Ulysse.

Nini me conduit donc dans une clairière où j'aperçois dans un cercle grillagé la fameuse ....... "laine sur pattes" (je vois bien qu'il y en a qui suivent pas).
Pas le temps de dire "Ouf" ou de causer avec mes congénères, Nini m'entraîne dans le cercle. Elle m'encourage, me demande d'aller renifler les brebis mais j'en ai rien à cirer moi d'elles ! On ne parle pas le même langage, on n'a pas la même apparence. Raciste, moi ? Pensez-donc !
Non, je n'ai simplement rien à dire à ces dames (si on peut les nommer ainsi), alors ne me demandez pas non plus de courir après. Et puis quoi encore !
Je crois que Nini s'y attendait. Elle dit que les mecs c'est quand même moins dégourdis que les nanas.
Je sais pourtant que je reverrai les brebis d'ici peu car Nini n'est pas du genre à abandonner. A bientôt, donc

Rocco